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Magnétophone à application spéciale (1955-1967)Ayant entendu des diffusions radio de musique pour bande dès le début des années 1950, Hugh Le Caine a beaucoup travaillé avec la réverbération par bande, le feed-back et l'enregistrement multipiste. Après la mise sur pied du programme de musique électronique du CNRC, le champ d'application des instruments de Le Caine s'est déplacé de la performance vers la composition.
Il a commencé à travailler à un dispositif de modification de la vitesse de lecture de sons enregistrés qui permettrait l'utilisation de sons enregistrés comme matériau compositionnel. En 1955, le premier prototype de ce nouvel instrument pouvait lire simultanément six bandes, modifier la vitesse de lecture de chaque bande indépendamment, et recombiner le résultat sonore en un seul enregistrement. Les bandes défilaient sur un cabestan simple à la gauche de l'instrument, alors qu'un clavier de trois octaves, à la droite de l'instrument, contrôlait les vitesses de défilement. Le volume était contrôlé en six groupes par six touches sensibles. Avec l'aide de Gordon Ellis et Horace Aubrey, l'instrument a ensuite été développé pour pouvoir lire dix bandes stéréo et produire un son stéréo à la sortie. Bien qu'il ait été formellement nommé «enregistreur de bandes à application multiple», l'instrument était en réalité davantage un lecteur de bandes multiples qu'un enregistreur, d'où sa nouvelle appellation «magnétophone à application spéciale» (Special Purpose Tape Recorder). Plus bas :
Le prototype de 1955 Le Caine a augmenté les capacités d'un magnétophone-enregistreur multipiste qu'il avait fabriqué dans son studio personnel et a ajouté au mécanisme de lecture une commande de vitesse variable en 1955. À l'automne de la même année, il composait sa célèbre pièce Dripsody à l'aide du nouveau magnétophone multipiste à application spéciale.
Le magnétophone à application spéciale à l'Université de Toronto Le magnétophone à application spéciale était l'instrument principal du studio de musique électronique de l'Université de Toronto. Au moment de son inauguration en 1959, ce studio de musique électronique de l'Université de Toronto était le premier au Canada et le second en Amérique du nord. Myron Schaeffer, le directeur du studio, a conçu et fabriqué l'hamographe afin de contrôler le magnétophone à application spéciale.
Le modèle de 1961 Après l'ouverture de l'édifice Edward Johnson à l'Université de Toronto, le nouveau studio de musique électronique fut équipé de deux aires de travail. Un deuxième magnétophone à application spéciale considérablement amélioré (dont Gordon Ellis, assistant de Le Caine au CNRC, fait ici une démonstration) a été installé dans la seconde aire de travail.
Le magnétophone à application spéciale à l'Université McGill
Le modèle de 1967
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1999
Les photographies ont été gracieusement fournies par la Division Musique de la Bibliothèque nationale du Canada. Pour tout commentaire au sujet du site, contactez: info@b2bweb.ca |